C’est ce que nous lisons dans le dernier Arritti (29/05) qui fait une analyse lucide des conditions de cette campagne : un clip invisible dans le choix et la répartition des temps de parole, un résultat victime du vote populiste (28,8% contre 8,5) et de l’abstention en hausse. Situation rappelée par François Alfonsi dans son dernier éditorial : « (…)black-out total qui a étouffé dans l’œuf nos espoirs de réaliser un score significatif sur le continent. Nous avons dû nous contenter d’y tisser un réseau de contacts qui lui aussi s’est montré très motivé, mais qui n’a pas pu dégager un résultat électoral sortant de « l’épaisseur du trait », sauf ponctuellement, autour de candidats actifs, dans le Var- à Collobrières dans les Maures et dans le pays de Bandol-, (pays de Sud Ste-Baume plus exactement, ndlr) dans la vallée de la Roya en Alpes maritimes, à Orange dans le Vaucluse, ou encore autour de Joyeuse en Ardèche. Mais pour nos alliés, fédérés par Régions et Peuples Solidaires, la persévérance s’avèrera payante à terme.»

 

Le vote de la diaspora corse.

Nous espérions que la diaspora corse relève le gant et vote de façon significative pour notre candidat commun François Alfonsi. Si les résultats en Corse sont une réponse partielle (une partie des nationaliste n’a pas appelé à voter pour lui), force est de constater que la diaspora corse sur le continent s’est diluée dans les autres candidatures ou l’abstention. Nos amis corses de R&PS en conviendront, la dimension européenne et la revendication démocratique pour la prise en compte des territoires en tant que tels a été bel et bien ignorée. Notre travail commun d’explication et de terrain doit redoubler. Nous avons du pain sur la planche !

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