N°192 – François Alfonsi : « Cinq ans, c’est très court ! »

Avr 24, 2014

François Alfonsi menarà la lista Regions e Pòbles solidaris dins lo Sud-Èst per las eleccions europèas. Anna-Maria hautant es en segonda posicion sus la tièra.

 

O c c i t à n i a : Votre mandat d’eurodéputé touche àsa fin. Après cinq années passées à Bruxelles, quel bilan tirez-vous ?

François Alfonsi : Cinq ans c’est très court ! Il a d’abord fallu presque un an pour se familiariser avec l’institution, mettre en place l’équipe de collaborateurs et comprendre tous les rouages de l’Europe. S’il est clair que le pouvoir des États reste majeur à travers le Conseil ou la Commission, celui du Parlement a été considérablement renforcé grâce au traité de Lisbonne. L’Europe fonctionne sur la base d’un trilogue. Et les députés européens ont désormais une responsabilité importante dans la définition des politiques communautaires. On l’a vu au moment des discussions sur l’élaborat ion du cadre budgétaire pluriannuel. Le Parlement avait le pouvoir de s’opposer au budget d’austérité que les États voulaient imposer…

 

O c c i t à n i a : Mais au final, la majorité des eurodéputés a voté la proposition de la Commission

François Alfonsi : C’est vrai et c’est une erreur. Comment renforcer la cohésion européenne et lutter contre la crise avec un budget qui baisse ? Notre groupe qui se compose d’écologistes et de régionalistes a voté contre. Ce sont les eurodéputés du Parti Populaire Européen (UMP en France) et du Parti Socialiste qui ont fait pencher le vote. Pourtant, le président UMP de la Commission Budget du Parlement, Alain Lamassoure, avait juré de ne jamais voter un budget en régres sion. En désapprouvant le budget de la période 2014-2020 qui est pour la première fois de l’histoire de la construction européenne en recul, l’Europe aurait été obligée de conserver celui de la période précédente. On aurait donc évité ce coup de rabot historique. Il faudra faire plus et mieux avec moins de moyens

 

Occitània : On constate qu’en période de crise les élus de droite comme de gauche font des économies en coupant les budgets de la culture. Quid du soutien de l’Europe aux langues régionales ?

François Alfonsi : La période 2014-2020 sera meilleure que celle qui s’achève. Quand je suis arrivé à Bruxelles, j’ai découvert que tous les crédits octroyés spécifiquement à la défense des langues régionales avaient été supprimés. Le Bureau Européen pour les Langues Moins Répandues a vu ses subventions de l’Europe s’évanouir. Il faut savoir que la Culture n’est pas une compétence obligatoire de l’Europe. Pour les euro-sceptiques, tout ce qui n’est pas obligatoire doit donc disparaître. Revendiquer une Directive pour la défense des langues régionales est un leurre. L’Europe n’a pas le pouvoir d’imposer aux États la mise en place de politiques de défense et de promotion des langues régionales.

 

O c c i t à n i a : Quelle est donc la portée du rapport que vous avez fai t adopter le 11 septembre à Strasbourg ?

François Alfonsi : Elle est à la fois politique et budgétaire. Elle est politique car elle invite les États de l’Union Européenne à se mettre à niveau en matière de polit ique linguist ique c’est -à-dire à ratifier la Charte Eur opéenne des Langues Régionales et Minoritaires. En janvier dernier, lors du débat sur la la ratification de charte, le Député Urvoas président de la Commission des Lois a cité le rapport du Parlement Eur opéen en référence. Mais la portée est auss i budgétaire. En approuvant à plus de 90% le rapport, le Parlement Européen engage l’UE à oeuvrer concrètement à la préservation de la diversité linguistique et à venir en aide aux langues menacées. Avant ce rapport, il existait une véritable discrimination linguistique au sein de l’UE. Seules celles qui disposaient d’un statut const itutionnel pouvaient obtenir des dotations de l’Europe. Un éditeur de Barcelone d’expression catalane recevait des sous pour traduire Shakespeare alors qu’un éditeur catalan de Perpignan, parce que le catalan ne jouit d’aucun statut en France ne pouvaitprétendre à rien !

 

Occitània : Et maintenant ?

François Alfonsi : La Commission Européenne m’a écrit fin janvier pour m’informer qu’elle avait retrans crit les voeux du rapport dans les politiques européennes en particulier à travers Erasmus + qui finance les projets d’éducation et de formation. La discrimination entre langues régionales est abolie. Il faut désormais que les Régions s’emparent de la question et inscrivent l’apprentissage de l’occitan dans leurs programmes.

 

Occitània : L’Europe actuelle est essentiellement la somme des intérêts particuliers des États. Avez-vous réussi à faire avancer l’Europe des Régions et des Peuples Solidaires ?

François Alfonsi : Avec 325 milliards d’euros sur s ept ans pour la période 2 01 4-20 20 ( contre 3 54 milliards pour la période précédente), l’aide au développement régional est le premier poste de dépenses de l’UE. Elle se compose de deux catégories : les régions les plus pauvres, celles qui ont un PIB inférieur à 75% de la moyenne européenne et les régions les plus riches, celles qui ont un PIB supérieur à 75% de la moyenne européenne. Or, parmi les régions plus riches, l’écart de PIB est énorme. Entre le Languedoc- Roussillon (PIB de 84% de la moyenne européenne) et l’Île de France (180%) le calcul de l’aide par l’Europe est le même. C’est une vraie injustice ! C’est pourquoi j’ai plaidé dès les premiers mois de mon mandat pour la créat ion de régions intermédiaires pour celles qui ont un PIB compris entre 75% et 90% de la moyenne européenne. Là aussi, j’ai été entendu. La Commission Européenne a décidé de créer des régions de transition. En France, 10 régions sont concernées. Trois s ont occitanes : le Limousin, l’Auvergne et le Languedoc-Roussillon. Pour la période 2014-2020, leurs dotations vont augmenter. Grâce à ce nouvel outil, l’Europe va contribuer à harmoniser et niveler par le haut la situa tion éc onomique des régions européennes.

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N°192 – Municipales : lourdes conséquences

Avr 24, 2014

• L’échec du Parti Socialiste

Le verdict des urnes a été sans pitié pour le Parti Socialiste. Plus de 100 villes importantes ont été reprises par la droite, grande victorieuse de ce mois de ma rs 2014. Cette vague bleue a même submergé Limoges, bastion historique de la gauche.

Pourtant les équipes municipales de gauche ont en général prés enté des b ilans plutôt sat is faisants, elles ont proposé des projets qui tenaient la route. Mais rien n’y a fait, le vent soufflait fort en sens contraire : ce vote a une dimension nationale, il s’agit d’une véritable claque donnée au gouvernement et à François Hollande. Ce dernier, plombé d’entrée de quinquennat par l’affaire Cahuzac, s ‘enfonce depuis inexorablement dans les sondages . La b aiss e du chômage dont il avait fait son object if prioritaire se fait attendre. Ni fin 2013 comme il l’avait promis, ni en janvier, ni en février… Les élus locaux du PS paient cash l’échec de la politique du gouvernement, alors qu’ils n’en sont pas vraiment responsables !

• La percée lepéniste

Un autre v ainqueur de c e scrutin est le Front Nat ional. Le parti lepéniste progresse partout en France.

Dans les bassins ouvriers les plus touchés par le chômage, l’extrême droite réalise une nouvelle percée qui la propulse en pôle position. Nous en parlions dans le précédent n° d’O c c i t a n i a : les ouvriers et employés, victimes de la mondialisation industrielle, peu formés, relégués en périphérie des v illes , expriment un rejet du « système ». On voit ainsi d’anciennes villes communistes, comme Béziers, basculer dans les bras de Marine Le Pen, la fifille à son papa. La vague b leue v ir e au bleu marine.

Les thèmes d’extrême droite : rejet de l’Europe, corruption des élites, crit ique des libertés individuelles et des politiques sociales se répandent et se banalisent dans la société française. Des réseaux FN sont en train de s’enraciner sur le territoire. Les identités régionales qui peuvent être un rempart contre c et te dérive jouent de moins en moins ce rôle. C’est part iculièrement vrai dans l’est de l’Occitanie (Provence, Languedoc-bas, Tarn) où le sentiment d’appartenance occitan n’est pa s suffisamment fort pour contrer le vote FN. Conséquence sur les dix villes gagnées par le FN, sept sont en Occitanie (cf. encadré p. 4).

• Un échiquier bouleversé

Cette évolution boulevers e l’échiquier politique français. Au f ur et à mesure que le Front National devient un poids lourd, l’UMP subit son attraction de plus en plus forte. Ses dirigeants, aussi bien Sarkozy hier que Copé aujourd’hui, reprennent les thèmes d’extrême droite et contribuent ainsi à leur avancée. Cette dérive droitière libère cependant de l’espac e au centre droit. L’UDI pourrait rapidement tirer son épingle du jeu et accueillir en son sein tous ceux qui à droite refusent le populisme et la démagogie. Encor e faudra -t- il trouver un leader capable de remplacer Jean Louis Borloo…

Ces dernières évolutions étaient prévisibles. Depuis des mois, François Hollande préparait une riposte que le landernau médiatique attendait : un remaniement ministériel, voire un changement de premier ministre. Cela n’a pas traîné : le 31 mars lors d’une allocution télévisée, le président de la République intronisa it Manuel Valls premier ministre en remplacement de Jean Marc Ayrault. Mais c e discours et cette nomina tion c orrespondront -ils à un changement de polit ique ? Et si oui l e q u e l ? Le président a donné une part ie de la répons e : à côté du « pacte de responsabilité », il est maintenant nécessaire de mettre en place un « pacte de solidarité » qui se traduirait par une baisse des cotisations des salariés, et même une baisse des impôts ! Hollande ne renie en rien tout ce qui a été fait depuis deux ans. Il souhaite passer la vitesse supérieure en remplaçant le diesel nantais, par le turbo barcelonais !

Pourtant les ministres de Valls sont quasiment les mêmes que ceux du gouvernement précédent. Il est certes plus concentr é avec moins de ministres. Cela suffir a-t-il pour aller plus vite ? Cela annonce-t-il un quelconque changement ? Où Hollande compte-t-il trouver l’argent qu’il promet ? Comment faire croire que l’on peut économiser 50 millia rds ? Que dev iendra la tr ansit ion énergét ique ? Et la réforme de l’État et du mille-feuille administratif ?

• Et le Partit Occitan ?

Toutes c es quest ions res tent sans réponse et c’est grave. Dans ce contexte près de 100 parlementaires socialistes viennent d’écrire une lettre au premier ministre qui sonne comme un ultimatum : ils réclament un virage à gauche ! La défaite des municipales les inquiète car elle pourrait être suivie l’année prochaine d’une déculottée dans les départements et les régions.

Les oc citanistes du Part it Occitan devront se positionner et décider avec qui faire alliance. Pour maintenir des conseillers régionaux en Aquitaine, Auvergne, Midi Pyrénées et Provence, il faudra naviguer entre Europe Écologie et les socialistes. Ces élections s’annoncent à haut risque vu l’impopularité pers istante du prés ident de la République qui affaiblit la gauche modérée.

Uc Jourde

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N°192 – Bastir ! Una associacion d’elegits

Avr 24, 2014

BASTIR ! Un movement social
que serà tanben una associacion d’elegits

A la sortida de las eleccions municipalas BASTIR ! enregistra 55
elegits (23 femnas e 32 òmes), sus un pauc mai de 110 candidats qu’avián
causit de se presentar amb l’engatjament de nòstre movement.
D’unes seràn dins las majoritats municipalas (42) * e d’autres (13)
seràn dins l’oposicion. Mas totes seràn portaires del projècte de BASTIR !
Es un projècte occitanista que fa una plaça granda a la question de la
lenga e de la cultura occitanas mas qu’es portaire d’una vision occitanista
del desvolopament de nòstres territòris. Es un projècte que pòrta l’idèa
que las decisions se devon prendre de faiçon de mai en mai descentralizada.
Es dins aquestas condicions que poirem trobar las solucions a
las crisis ( economica, ecologica, sociala ) que nos tòcan.

BASTIR ! s’engatja ara a metre en plaça una associacion d’elegits. Serà
compausada dels elegits del movement nòstre gessits de las eleccions de
dimenge passat mas tanben dels elegits que nos voldràn acompanhar dins
la creacion d’un grop d’elegits que poirà trabalhar ama ssa sus las
questions que nos preocupan.

Lo movement ciutadan qu’a permés aquela preséncia a las elecccions
contunharà d’existir e de trabalha r alprèp dels elegits municipals.
BASTIR ! poirà donc caminar sus doas cambas.
Es un movement c iuta dan compausat de per sonas qu’an un
engatjament dins un partit, d’autres qu’an un engatjament associatiu o
d’autres qu’an pas de responsabilitats particularas mas qu’an vist amb
BASTIR ! la possibilitat de s’implicar dins la vida publica e de se metre al
servici d’un projècte ciutadan.

Lo primièra acamp dels elegits de BASTIR ! se tendrà lo 17 de mai
a Mureth..

www.bastir2014.com

* Un desenat seràn dins de conselhs comunautaris

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N°192 – An comprés quauquarren ?

Avr 24, 2014

Qu’ei la question qui’m pausi a prepaus deus partits politics après las municipalas. Après la rosta qui an patit los partits d’esquèrra, après lo tinglat politic pres peu govèrn, non soi pas briga convençut que lo govèrn a sabut tirar leçons. A dreta tanpauc n’an pas comptés arren. Los qui an ganhat que son los abstencionistas e donc los qui dobtan que la politica sia la solution aus problèmas. E quan la politica n’ei pas mei la solution per la màger part deu monde qu’ei la democracia qui ei en perilh.

Los progrès de l’extrèma dreta qu’èran prevists, solide, mes a cada còp qu’ei un nivèu de mei qui ei passat, un pas de mei cap a ua istòria coneguda mes pas enqüèra plan compresa per ua classa politisa qui non sap préner lo camin d’un vertadèr cambiament.

L’occitanisme dab lo Partit Occitan e Bastir ! qu’a participat a aqueras eleccions e qu’a dit e tornat díser quin lo desinterès per la politica e podèva estar perilhós. Que contunharam d’ac har.

Valls : nada remesa en causa

N’ei pas lo discors de Manuel Valls qui, deu men punt de vista, e cambiarà las causas. Nada remesa en causa deu modèl economic, deu culte de la creishença a la mòda vielha e tostemps la cançon de l’austeritat, dab la promessa que los sacrificis de uei seràn recompensats doman. A aquò que cau hornir un pauc de nacionalisme, la promessa (ua de mei) d’ua refòrma de las collectivitats e qu’avetz lo navèth prumèr ministre.

Tot aquò non pòrta pas hòrt d’estrambòrd per las eleccions europèas qui arriban. L’abstencion que risca d’estar enqüèra mei hòrta que de costuma. Vertat ei, quan tot va mau, qu’ei tostemps la fauta de l’Euròpa !

Mes arrés non vòlen explicar que se l’Euròpa fonciona mau qu’ei pr’amor qu’ei en manca de democracia e que pateish los egoïsmes deus Estats. Las decisions presas son la màger part deu temps las deus caps d’Estats.

Un Parlament europèu amb mei de poders

Lo Parlament qui serà elegit au mes de junh que deveré aver mei de poders. Qu’ei la concepcion de l’Euròpa qui defendem : democratica, regionalizada, federala e capabla de pensar solucions a las crisis sociau, ecologica e economica. Que i a enqü.ra camin a har.

E se l’Euròpa n’ei pas capabla de foncionar au profieit deus pòbles d’Euròpa d’un punt de vista economic e sociau, l’actualitat que ns’obliga a nos interrogar sus la soa capacitat a resistir aus perilhs qui vienen de l’Èst. Vladimir Potin que vien de ressucitar un periòde qui credèvam acabat. Formatat per l’URSS e format peu KGB que jòga lo jòc classic qui consisteish a escóner la soa incapacitat tà reglar los problèmas deu son país. Que da au son pòble cada dia ua racion de nacionalisme guerrèr.

Que’ns manca ua Euròpa eficaça

Que’ns manca ua Euròpa de la diplomacia, que’ns manca ua Euròpa eficaça. Que’ns manca ua classa politica credibla.

Mes n’ei pas aquò qui ns’empacharà de considéra que lo combat politic ei necessari, mei que jamei e que hè besonh un occitanisme politic.

David Grosclaude

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N°192 – Los averans de l’esquiròu

Avr 24, 2014

• Viva l’occitan !

Cavanna qu’es mòrt, l’occitan es plan vivant, eth ! Charlie-hebdo que
torna publicar articles de Cavanna dens lo numerò especiau sortit ua
setmana après la mòrt deu cronicaire. Un article entitolat « j’aime le
français » qu’atira l’atencion ; tot un programa ; que’s pòt compréner
l’« amor » avugle portat a la lenga francesa per un « hilh » de
l’imigracion en recerca de reconeishança sociau. Qu’amuisha totun
ua coneishença de l’occitan e deu chaple occitan au pa rat de
l’invas ion francesa. Mes n’a pas comprés ar ren ; qu’aplica a
Occitània lo modèle francés d’invasion e de colonizacion deu nòrd,
qu’auré poscut menar « França » e ua partida deu monde, a parlar
occitan e non pas francés. Qu’es l’engana ultima. Viva la mòrt de la
pensada unica !

• La guèrra de la diversitat

La seria « star war » (o guèrra de las estelas), qu’es la luta deu ben
(la Republica) contra lo mau (l’Empire) ; qu’es tanben, d’après los
que decriptan lo messatge de Jòrdi Lucas, lo realizator, la victòria de
la diversitat (deus pòbles, de las culturas,…) contra la pensada unica
deu mau. Tot un programa… E, seré pas possible de har compréner
tot aquò aus afogats de la seria cinematografica ? Aquela luta que
sembla estranhament au combat menat per l’ensemble deus occitanistas.
Ua persona soleta que sufiré ; Luke Skywalker qu’èra solet,
qu’eram 30 000 a Tolosa lo còp passat. E quant per la manifestacion
de 2015 ?

• Euròpa, lo vèto d’Estat contra Escòcia e Catalonha

Que i a mila e ua faiçon de gerir l’eventuau independéncia de
Catalonha e de l’Escòcia, en 2014 o 2015… Ua faiçon de jutjar qu’ua
independéncia e s eré l’impossibilita t, enta’us navèths Estats,
d’entrar dens Euròpa quan, de facto, que i son dejà (los poders
politics, economics e la poblacion). Qu’es la posicion presa peu
President de la Comission Europèu, José Manuel Barroso, que jutgè
aquò malaisit, e mei probablament impossible. E que’t compara la
situacion dab çò que se passé en Jogoslavia… Mes aquí, se parla
d’un espandiment intèrne e democratic d’Euròpa. Lavètz, perqué
préner ua tau posicion, per qui tribalha Barroso… Quan la lei
empacha un procediment democratic, qu’es de la responsabilitat
comuna de la modificar entà perméter a la demanda de la societat
civila de s’exprimir. Te, aquò hè pensar a la ratificacion de la Carta
europèa per França. Que deu aver amics de pertot lo José Manuel.

Sintagnon

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