Dans un communiqué, le Parti Occitan rappelle ce qui selon lui peut
permettre de faire une v raie décentralisat ion tout en prenant en
considération la situation des comptes publics qui n’est pas bonne, comme
l’a montré le rapport présenté par la Cour des Comptes.
Ce rapport indique qu’il va falloir faire des économies dès cette année
et encore plus en 2013
Pour le P.Oc, c inq mesures sont à prendre pour r éussir la
décentralisation et pour rééquilibrer les comptes publics :
 » Nouvelle répartition de la fiscalité : 60% aux Collectivités (autonomie
fiscale), 30% à l’Etat, 10% à l’Europe. Garantir l’égalité territoriale
grâce à un fonds de péréquation pour corriger les inégalités entre les
Régions et les Pays.
– Intégrer les régions et les départements actuels dans une seule
collectivité territoriale régionale, irriguant tous les territoires, avec des
antennes dans les actuelles préfectures et sous préfectures.
– Transférer de vrais moyens politiques et financiers à ces régions :
pouvoir d’adaptation législatif et règlementaire, pour apporter des
solutions adaptées aux habitants.
– Permettre à chaque Région de prendre en main son développement
(politique de l’eau, distribution d’énergie, politique linguistique et
culturelle…). Pour cela, le niveau de compétences doit être régional ou
interrégional.
– Renforcer la coopération entre régions en Europe : en mutualisant les
moyens, les programmes et les échanges de bonnes pratiques, et par une
gestion directe par les régions des crédits européens « .

 
Des voix s’élèvent déjà à droite pour dénoncer le fait que donner plus
de pouvoirs aux collectivités c’est l’assurance de la création de nouveaux
postes de fonctionnaires territoriaux e donc des dépenses publiques en
croissance.

Il va donc falloir éprouver la capacité de l’État a supprimer des
postes là où il n’a plus les compétences. Depuis les premières los de
décentralisation et donc le transfert de certaines compétences aux régions
(lycées, transports par exemple) les régions ont été obligées d’embaucher
ou de prendre en charge du personnel qui était auparavant dans la
fonction publique d’État . L’ARF par la voix de son président n’a pas
manqué de dénoncer à plusieurs reprises le fait que l’Etat continuait à
entretenir une administration qui doublonnait celle des collectivités.

Acte IIICe débat ne manquera pas de reprendre et il y a fort à parier que les
opposants a la décentralisation (de gauche et de droite) diront que tout
pouvoir abandonner par l’Etat au profit des collectivités est l’assurance du
creusement des déficits publics.

Pour réagir : info[a]adeo-oc.eu