Non à la métropole centralisatrice,

                                      Oui à un vrai pouvoir régional !

  «  Au nom de « l’efficacité », quelques élus écologistes et régionalistes appellent à la mise en place d’une métropole marseillaise (« Enfin métropole marseillaise ou plutôt Provence Marseille, euh, Marseille Provence métropole, je ne sais pas bien encore comment on doit dire », dira Marylise Lebranchu), à oser la « métropole des citoyens ». Sur un constat des difficultés des habitants, ces élus essaient de nous convaincre que la solution miracle est la métropole. Comme le soulignait un internaute : «C’est vrai, vive la Métropole et remplaçons les élus par des sociologues, experts, urbanistes et autres. Les TER fonctionneront mieux, le tram ne sera plus rue de Rome, les bus de la RTM seront à l’heure, les rues seront propres, il fera bon vivre dans les cités, la L2 sera finie pour Noel, le chômage va disparaitre, l’insécurité sera un mauvais souvenir, MPM ne s’installera pas dans sa tour magique…Que demande le peuple!».

Après le même raisonnement que pour la LGV PACA qui devait résoudre les problèmes de développement, de transport du quotidien et de santé en région, on assiste au même miracle annoncé ! Comme si nous avions oublié que pour nous, écologistes, il n’y a pas une solution mais des solutions. Le rôle qu’ils attribuent à la « métropole des projets » est en fait celui que l’on voudrait voir tenir à la Région, dotée de pouvoirs et de moyens maximisés. C’est ce projet de région que les signataires de ce texte ont abandonné au profit d’une métropole dans l’air du temps, moderne, poussée par les nouveaux Zorros du pouvoir central, singeant les effets de manche sarkosiens et qui n’hésitent pas à faire du chantage : « L’Etat, comme promis, financera les travaux d’infrastructures annoncés, comme la L2 et sur le port, mais n’investira plus rien tant que la gouvernance dans cette région ne sera pas transformée Nous avons jusqu’à la fin de l’année pour nous mettre d’accord, pour que nous puissions respecter le calendrier législatif qui est de faire voter la loi avant mars 2013″.

Ces élus appellent l’Etat à remédier aux problèmes régionaux alors que celui-ci en est partiellement la cause ; le manque de moyens réels de la Région est la cause du manque de cohésion des projets et crée l’espace pour les mégalomanies locales. « Et c’est l’Etat qui a fait Iter, qui est sur le port de Marseille-Fos, qui gère les hôpitaux, la recherche, la culture, la protection de la nature », dira le préfet Parant. Tout ce que pourrait faire (ou ne pas faire) la Région avec des moyens identiques à ceux de ses homologues européennes ; mais l’Etat centraliste veut bien octroyer plus de moyens à une métropole qu’il continuerait à contrôler à travers ses aides et ses liens partisans coutumiers, mais pas à une région autocentrée pour résoudre ses problèmes.

Que pourra faire la région, ce nain politique actuel, face à ce nouveau monstre qui pourra revendiquer la majorité de la population et donc le respect de la « démocratie ».  De quelle démocratie parlons-nous? De celle qui considérera les espaces ruraux (pardon, ça n’existe plus) comme des espaces (naturels) de loisirs et de détente pour les habitants de la métropole? Ou des espaces d’expansion pour un certain nombre de projets à cacher ?

Vive l’Europe des métropoles solidaires reliées démocratiquement par des LGV pour tous !

Pour ma part, je reste fidèle à l’Europe des peuples et des régions solidaires. »

                                                                                                          Robert GAGO

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