Lo Partit Occitan lancèt unaconsultacion de sos aderents sus la question del maridatge “per totes”.
Vos prepausam aquí un escapolon de las reaccions dels unes e dels autres : una granda diversitat de punts de vista ! Avèm servat l’anonimat per geinar pas degús…
Podètz, se volètz, contunhar de nos mandar las vòstras reaccions. Lo ròtle dau politic es de favorizar lo bonur dei ciutadans tant a l’encòp materiau qu’immateriau. Dins lo domèni de l’immateriau, pensi a la libertat de parlar sa lenga, a la libertat de cresença religiosa e de cultura mai tanben a la libertat sexuala e donc lo drech de se maridar au dintre d’un coble de meme sexe.
La sola causa que compta es ben lo bonur !
Lo ròtle dau politic es de favorisar lo bonur dei ciutadans tant a l’encòp materiau qu’imateriau. Dins lo domèni de l’imateriau pensi a la libertat de parlar sa lenga, a la libertat de cresença religiosa e de cultua mai tanben a la libertat sexuala e donc lo drech de se marridar au dintre d’un coble de meme sexe. La sola causa que compta es ben lo bonur!
[Nous ne devons pas] trouver là matière à dispersion, alors que l’autonomie occitane est notre principale revendication et qu’elle est loin d’être gagnée… La question de l’adoption est très délicate. En bref, laissons ces sujets «de société», ou plutôt de diversion au P.S. au pouvoir !
La decision de doas personas de se ligar per la vida, es lo problèma de doas personas fàcia a l’Estat. E lo drech d’aver d’enfant es un drech uman que regularizarà de còp una situacion existenta. Cal arrestar amb una societat de doas vitessa pels aparelhats.
[Nous ne sommes] nullement obligés de prendre position pour n’importe quel sujet de société ; chaque militant [autonomiste] peut avoir sur le sujet un avis divergent; toutefois, il me parait utile de faire preuve d’un certain humanisme envers des minorités en proie à des difficultés en terme de reconnaissance. [Je suis] pour la défense des minorités…
Le « Mariage » est une idée religieuse (plagiée par nos « révolutionnaires » français). Laissons ce mot aux religions et utilisons un autre mot (et un contenu bien sûr…) plus laïque, plus moderne et correspondant mieux à l’égalité entre individus de sexe opposés ou de même sexe.
Je suis pour que les individus quel qui soit leur sexe, puissent s’unir devant le maire et avoir les mêmes droit que les couples mariés sans pour cela que cela s’appele mariage.
Ma pausicion es simpla : val mai un sol maridatge gay que tota una tièra de maridatges tristonasses !
Ces questions sont-elles essentielles pour nous ? S’il est nécessaire de se prononcer, ce serait bien d’attirer l’attention sur les dérives anthropologiques des sociétés occidentales sur le sujet de l’homosexualité. Les minorités sexuelles doivent avoir des droits (PACS, droit à la procréation assistée, droit à l’héritage du pacsé…) mais ne doit pas être imposée à la société une « norme » excessivement libérale, indifférenciatrice et individualiste, qui résulterait de droits acquis par les minorités et qui aurait des conséquences sur la conception de l’individu, du couple et de la famille.
Que pensi que lo maridatge omosexuau a pas gaire de sens, rapòrt a la definicion tradicionau d’aqueth engatgament. Lo «PACS» que’m sembla mei adaptat.
On pose le problème à l’envers: il ne s’agit pas d’inciter les homosexuels à se marier ou à adopter, mais il s’agit d’entériner une situation qui existe déjà: un enfant né de l’un des deux parents homosexuels ou adopté par l’un d’eux doit pouvoir, si ce parent décède, avoir un lien juridique avec l’autre « parent » de façon à ne pas se retrouver orphelin; de même, l’autre parent doit pouvoir conserver un lien avec l’enfant, y compris en cas de séparation des deux « parents ».
Per ieu l’ umanita(un ome e una frema) a tojorn fa avans coma aco , perque changar ?
C’est le statut et la qualité de parent qui est au coeur du débat.
Puisqu’il est légalement permis à une personne seule d’adopter un enfant, refuser ce droit à deux personnes parce qu’elles sont de même sexe ne peut logiquement que relever d’un jugement moral sur l’homosexualité, et donc d’une discrimination qui dès à présent tombe sous le coup de la loi.
Oc per la PMA : Come aquò pas beson d’anar a Barcelona, fin de l’ipocrisi !
França deu reconoisser la PMA : una practica ja de fach per venir una practica de drech!
Lorsqu’un couple choisit d’avoir un enfant, surtout par des méthodes de procréation assistée, on peut supposer qu’il aimera cet enfant et s’en occupera peut être mieux que certains couples hétérosexuels qui mettent au monde « naturellement » 5 ou 6 gosses sans réfléchir .
La Procréation Médicalement Assistée doit rester ouverte qu’en cas d’impossibilité médicale pour les parents à avoir des enfants non handicapés (maladies génétiques) ou à avoir des enfants (tout court…). Mais le corps des femmes n’est pas une marchandise et ne doit pas être utilisé pour « acheter » un bébé. Les femmes ne doivent pas être rémunérées pour porter le bébé des autres, cela doit rester de l’ordre du « volontariat gratuit » afin de limiter les abus.
Sur la PMA, il vaudrait mieux engager un débat pour une diminution importante du nombre d’humains sur cette planète. Si nous ne le faisons pas, la nature s’en chargera, mais dans les drames et la douleur.
Reconnaître tous les droits qu’ont les autres couples me paraît normal. Par contre remplacer les termes de père et de mère par celui de parent 1 et 2 ne me convient pas. Un enfant ne peut naître que d’un spermatozoide et d’un ovule. Utiliser plutôt les termes de père et de mère biologiques et/ou adoptifs. ex : Jules : père inconnu – mère Georgette … Mère adoptive : Zoé
Ieu que siau papà dempuèi quauquei mes a pena, me’n chauti de saupre se vertadierament siau lo paire biologic d’aqueu que m’es presentat coma estent mon enfant. Après tot, tant que ges de test ADN son pas fachs, lo dubi pòu existir…
S. Agazynski vient de publier Femmes entre sexe et genre (Seuil) qui confirme les fondements biologiques de la distinction des sexes : il existe des données innées qui ne doivent pas être confondues avec les stéréotypes sexistes et que ne doivent pas gommer l’éducation et le droit, au risque d’entrainer des confusions graves en matière d’identité sexuée et d’orientation sexuelle voire une régression des mœurs et de la vie familiale. Si la droite défend un libéralisme économique excessif, la gauche ne doit pas dériver vers un libéralisme moral abusif.
[Souvenons-nous de] la tradition occitane (troubadours) : s’il est vrai qu’elle célèbre l’amour libre, parfois hors mariage, elle valorise le couple hérérosexuel et la femme dans ce cadre.