adeo

N°190 – La Carta en discutida

Jan 23, 2014

Lo primièr ministre a anonciatque la question de la ratificacion de la Carta europèa de las lengas vendriá en discutida a l’Amassada nacionala cap a la fin del mes de genièr.

Òm se pot regaudir d’aquesta decision, sustot que s’es pas sentit fins ara una volontat ferotja del costat del govèrn de fair e avançar aqueste dossièr.

Dins un comunicat (14/12/13), l o Partit Occitan se felicita d’una tala iniciativa esperada dempuèi d’ans, mas precisa que sèm pas al cap del camin (referendum o adopcion pel Congrès) e que, de tot biais, una ratificacion deuriá èsser sostenguda per una lei-quadre que deuriá, segon lo Partit Occitan, balhar una part bèla a las Regions per menar sul terrenh la politica lingüistica.

Mobilizacion ciutadana

De notar que los moviments de promocion de las lengas demòran mobilizats e prevei ja accions pel dissabte 8 de novembre de 2014. S’espèra una demarcha dinamica e consensuala de las associacions occitanistas per mobilizar lo mai que se pòt los ciutadans sus aquesta question fondamentala dels dreits linguistiques.

Leon Castèl

Ne saber mai / En savoir +

N°190 – Cebier-Occitania : fusion dinamizacion !

Jan 23, 2014

Es decidit : dins lo corrent de 2014, losdos jornals « Lo Cebier » e « Occitania – Volèm viure al país » se maridan e faràn pas qu’un ! Coma l’aviái evocat dins lo n° precedent la situacion de la premsa es dificila, e fasiá mestier als jornals occitanistas de se tornar organizar per afrontar la crisi economica que traversam.

 

A i soscar plan, es pas sonque una question financièra. L’unitat d’Occitania qu’es sovent un objècte de discussion, traparà dins aquesta fusion un element per se renfortir. Lo Partit Occitan se deviá de se provesir d’un otís de comunicacion difusit sus tot l’espandi occitan. Mas mèfi : pas question d’uniformizacion ni linguistica ni de la pensada ! Ensajarem, coma pel passat, de publicar d’articles dins los diferents dialectes de la lenga occitana e contunharem de balhar la paraula a de personas de sensibilitats divèrsas.

 

Los Provençals pòdon tanben èsser rassegurats : contunharàn de trapar dins lo futur jornal las uèits paginas qu’èran acostumats de l egir dins L o Cebier. E los redactors del Cebier auràn aital los mejans de perseguir lor trabalh de comentari e d’analisa de l’actualitat, e d’engatjar los debats que lor semblan importants.

 

Pels legeires d’O c c i t a n i a , aquel recampament porgirà un suplement de lectura e d’informacions sus Provença que demòra una region impor tant a d’Occitania.

Mas editar mai de paginas a un còst ! Subirem tanben la naussa de la TVA que passarà a 20% al primièr de genièr. Sèm doncas dins l’obligacion de far créisser lo pretz de l’abonament d’Occitania de 0,5 èuros per los que demòran dins l’Estat francés, e 0,6 èuros endacòm mai. Aquela fusion-dinamizacion es tanben l’escasença d’apelar a l’ajuda ! Podètz far conéiss er la revi sta a l ‘entorn de vosautres, podètz far un don (amai pichon, de qualques èuros), podètz plan segur nos escriure per reagir a d’articles, per aportar un sosten, eca, eca.

 

Esperam aital balhar un vam novèl a O c c i t a n i a – V VA P, un jornal vièlh de mai de trente ans e que se sarra dapasset del 200en numerò !

Ne saber mai / En savoir +

Lo Cebier 135 : La Ligne Nouvelle/LGV-PACA sur les rails ?

Déc 18, 2013

Depuis que le gouvernement a décidé de ne pas donner la priorité aux grands travaux en période d’austérité, la Ligne Nouvelle, appellation consacrée, est censée remplacer la  « LGV-PACA », interdite du vocabulaire de Réseau Ferré de France. Le nouveau sigle s’inscrit dans une reconversion sémantique mais non stratégique. On savait que le début des travaux serait consacré au financement de la gare sous-terraine de Marseille (2,5 milliards) et d’une nouvelle voie Cannes-Grasse-Nice (4,5 milliards) : une façon de baliser les objectifs « terminaux » du projet global.

Derrière la bataille des mots, le programme s’inscrit dans l’immédiat avec la définition d’un fuseau qui sera défini au début 2014. Plus précisément, le gel des terrains sera envisagé avec la poursuite des études consacrées à la section Aubagne-Toulon (Cuges, Signes, Le Beausset, Evenos, via Toulon). De même, à l’Ouest de Cannes, mise en liaison de la ligne Cannes-Grasse avec le Muy. Nous voyons réapparaître un tracé que nous avions dénoncé comme étant une des possibilités du passage de la LGV. Notre opposition était et reste globale malgré les apparences de changement de cap. Il ne s’agit en aucune manière de défendre un fuseau contre un autre. Car l’annonce d’Utilité Publique pour Marseille et Nice en 2017 ne laisse subsister aucune ambiguïté sur le dossier RFF et ses décideurs.

L’information doit circuler autour de vous, beaucoup de nos concitoyens provençaux n’étant pas au courant de l’évolution du dossier ou s’imaginant que la LGV-PACA est définitivement abandonnée. Il n’en est rien. Nous allons nous retrouver avec une LGV construite morceaux après morceaux. Le but recherché est bien évidemment de passer en force, en faisant croire que la ligne nouvelle est la réponse aux transports de proximité.

Pour ceux qui douteraient encore de ce subterfuge technocratique, ils peuvent prendre connaissance

du « projet » en allant sur le site du Ministère de l‘Ecologie:

http://www.developpementdurable.gouv.fr/De-Marseille-a-Nice-une-nouvelle

On peut également visiter le site du collectif : http://stoplgvsudsaintebaume.org

 

En parallèle, Notre-Dame des Landes, parmi les grands projets inutiles, est toujours en sommeil face à la contestation des agriculteurs et de la société civile. Mais ici encore, l’Etat n’a pas dit son dernier mot. Et si les situations sont différentes, la méthode semble curieusement  la même.

                                                                                                                                                 G.T.

Ne saber mai / En savoir +

Lo Cebier 135 – Orange

Déc 18, 2013

Nous connaissons en Provence la situation de tension que le maire d’Orange fait peser sur notre camarade Anne-Marie Hautant, conseillère municipale et vice-présidente du Conseil régional. Menacée d’expulsion du dernier conseil municipal,  (« qu’on la sorte », « elle est folle », « qu’on lui mette une balle dans la tête »), la presse régionale et même hebdo-nationale ont fait écho à ces insultes et menaces graves à l’encontre d’une élue qui remettait en question la gestion de dossiers sensibles pour la commune. Dans ce cas, comme dans celui de Christiane Taubira, il n’y a pas eu de condamnation (au moins morale) de la part de la majorité, sinon tardive pour la seconde, absente pour la première. Après tout, cela ne s’invente pas, il ne s’agit que d’une conseillère municipale dont l’action n’a pas le même écho politique pour l’équipe en place à Paris…

La réponse à cette situation, A-M Hautant l’a faite en cohérence, au juste niveau politique, dans sa déclaration officielle : elle conduira une liste d’union élargie, faisant appel à l’ensemble des citoyens orangeois. Une façon de dire, au-delà du bazar bompardien, que l’avenir de la commune est à construire ensemble et qu’elle prend avec son équipe cette responsabilité. Ni les pressions, ni les menaces ne transgresseront l’intérêt général : ni celui des citoyens des cités ni celui du centre-ville. On aimerait que beaucoup d’élus confrontés à cette situation réagissent de la même manière. Bompard le sait : avec cette opposition conséquente, il n’est pas au bout de ses peines !

Ne saber mai / En savoir +

Lo Cebier 135 – Rotge, verd, jaune… : L’as pagat lo capéu ?

Déc 18, 2013

Pour comprendre quelle fièvre aurait soudainement saisi nos amis Bretons, il faut aussi et avant tout s’interroger sur l’histoire de la Bretagne. En ce sens, rappelons que les interrogations et interprétations, hors contexte sont particulièrement hasardeuses voire dangereuses. Les analyses faites, après une énième percée de l’extrême-droite en Provence, par des pseudos spécialistes du vote extrême qui ne se penchent pas une seule seconde sur l’histoire de cette région sont, disons-le, tout simplement discriminantes. Aussi nous devons nous garder de tout jugement simpliste. Pour ces raisons les lignes qui suivent sont aussi interrogatives.

Je suis favorable à l’écotaxe et pour faire payer les camions comme les transporteurs. Mais personne ne peut oublier le climat dans lequel ses mesures sont prises. Si les impôts et taxes étaient fléchés en direction des services publics, de l’éducation, la culture, ces prélèvements seraient vraiment à soutenir. Mais payer pour rembourser des banquiers, avec un recul des services publics, une carence grave du système de santé, des inégalités sociales comme territoriales qui se creusent, une absence de politique culturelle, une éducation qui ignore nos langues, c’est très compliqué. Rajoutons une crise multi- formes qui jette des familles entières et beaucoup de jeunes, comme de petits retraités dans le désespoir, les ponctions deviennent encore plus rudes et la situation pourrait devenir insurrectionnelle.

 

   Des contradictions et une revendication : vivre au pays !

Après, qui peut ignorer que les transporteurs routiers, le MEDEF, la FNSEA, grands pollueurs et exploiteurs, sont aussi derrière ce combat des bonnets rouges? Qui peut ignorer que l’idéologie libérale, anti-impôt et donc anti-redistribution, anti-solidarité, est aussi et depuis toujours dans ce type de luttes ? Il n’empêche : la colère de celles et ceux qui n’ont pas d’emploi ou qui le perdent et à qui on demande toujours plus est aussi très largement compréhensible. Il n’empêche qu’en matière de boucs émissaires, et même s’il faut dénoncer toute désignation, il reste qu’il est préférable de s’en prendre aux portiques et à l’éco taxe plutôt qu’aux Rroms.

Alors oui, dans les bonnets rouges il y a certainement des tas de choses à rejeter. Mais il existe aussi, dans ce mouvement, une vraie volonté de prendre en main son destin, de vivre, et parfois survivre, au pays. Quand nous menons certaines luttes contre l’implantation de routes ou de voies nouvelles combien d’acteurs de ces mobilisations viennent avec l’insupportable et souvent égoïste sursaut du  « pas dans mon jardin ». Mais n’est-il pas de la responsabilité de l’écologie politique, du régionalisme de globaliser ces bagarres et de les inscrire dans un mouvement de résistance, non pas localiste mais  du local au global ? Pour les « bonnets rouges » il s’agit aussi de cela et nos amis de l’Union Démocratique Bretonne, qui sont dans cette bagarre, ne pensent pas autre chose.

En écho à ces bonnets et pour recycler cette dynamique, comme un ailloli qui aurait pris, les amoureux des transports publics et collectifs ont changé de couleur, du rouge au vert. Et la question éminemment sociale et écologique, et donc durable, d’avoir une TVA réduite pour les transports en commun a été ainsi posée avec force. Des pétitions, soutenues avec enthousiasme, ont circulé sur le Net. Comme quoi il doit être aussi possible de porter un bonnet rouge comme un bonnet vert. Enfin rappelons que d’autres couleurs, plus corporatistes, comme le jaune des compagnies et de ceux qui revendiquent le « libre choix » d’une mutuelle et veulent mettre à plat ou à terre le système de sécurité sociale, tentent aussi la récupération.

 

 Pour conclure sur ces questions de fiscalité, une réponse globale est effectivement nécessaire. Sera-t-elle apportée par l’annonce premier-ministérielle de bouleversement total ? On peut, eu égard au spectacle que nous ont offert ces premiers mois de mandat, légitimement en douter ou pour le moins nous interroger ! Gageons, et nous nous engagerons pour, qu’il n’appartiendra pas toujours aux mêmes d’être les moutons sur lesquels a été tondu la laine des bonnets. Nous ne serons pas les seuls payeurs des chapeaux!

 

                                                                                              Hervé GUERRERA

Ne saber mai / En savoir +

Lo Cebier 135 – Quauques aspects tecnìcs e politìcs dei centralas « renovelablas »: per contuniar lo debat.

Déc 18, 2013

La question de l’implantation de centrales éoliennes ou photovoltaïques est trop souvent placée sous l’unique approche paysagère. Or, de deux choses l’une: soit il est nécessaire de recourir à cette production, soit pas. Dans l’affirmative, aucune zone ne devrait être exclue de ces implantations industrielles: ni les parcs régionaux ou nationaux ni la région marseillaise ni la région d’Arles.

   Mais le problème est ailleurs …

La production d’électricité à partir du soleil ou du vent présente en effet le défaut majeur d’être intermittente. Et le fonctionnement de ces installations est de l’ordre de 20% du temps. Par conséquent, il faut bien compenser les 80 % du temps où ces installations ne produisent rien. Et là, on entre dans le champ politique! Car Il n’y a que deux solutions: soit notre société continue sur ses schémas de consommation actuels et alors, il faudra construire toujours plus de centrales thermiques (à charbon ou au gaz), soit nous évoluons dans nos comportements pour aller vers une décroissance maîtrisée de la consommation énergétique. Au passage, il faut bien comprendre que ces énergies renouvelables ne sont pas techniquement reliées aux centrales nucléaires. En effet, la production d’électricité d’origine nucléaire ne peut pas être modulée à la demande sur des temps très courts ; or, quand le vent s’arrête, il faut bien continuer à alimenter les gens en électricité et la seule installation capable de répondre à la demande avec un court temps de réaction est la centrale à charbon ou à gaz. Voilà pourquoi centrale éolienne est synonyme de centrale à charbon et pas de centrale nucléaire. Mais tout ceci ne serait plus une difficulté si nos consommations d’électricité baissaient de façon drastique.

Par ailleurs, ces questions d’énergie renouvelables intermittentes ne peuvent se résoudre efficacement qu’en modifiant la philosophie actuelle de distribution de l’électricité: la production locale d’électricité par ces moyens doit être consommée prioritairement sur le niveau local et le surplus éventuel, envoyé sur un réseau régional.

   On voit donc que de vrais choix de société devraient présider à l’implantation de centrales « renouvelables ». La politique énergétique des gouvernements français de droite ou de gauche n’est malheureusement pas une politique de visionnaire et continue à courber l’échine devant le lobby nucléaro-pétrolier. C’est en partie ce qui explique le rejet massif par la population d’implantations industrielles dans nos campagnes, car elles ne sont (pour l’instant) qu’un saupoudrage dépourvu de cohérence politique.

Si la politique énergétique avait une direction claire d’aller vers moins de pollution, vers moins de consommation et à plus long terme vers moins de nucléaire, les populations accepteraient sans doute mieux que les paysages soient modifiés pour contribuer au bien-être de la planète et de tous.

 

                                                                                                                             Pascal RECOTILLET

Ne saber mai / En savoir +

Lo Cebier 135 – LO BILHET DE JOAN PAU MARTIN

Déc 18, 2013

Lo biais de viure de 40000 Bedoïns es amenaçat dins lo desert dau Neguev. Encara un còp tornem en Israèl. Encuei Emili Baujart de RFI nos mena dins lo desert dau Neguev. La premiera persona vista es THABET ABU RASS que ditz : «  Imaginatz un pauc lo governament françès que demanda a sei paisans de laissar sei terras e d’anar s’istallar à Paris? Perseguís : « Avètz tres ans per lo faire, se lo fasètz pas, saretz desplaçats  per fòrça! »

Thabet Abu Rass es un arabi israelian. Se bolega per faire cancelar una lei en discutida davant lo  parlament israelian que vòu desplaçar 40000 Bedoïns dau sud dau pais devèrs lei vilas nòvas. Sariá adonc lo pus grand desplaçament de populacien en Israêl despuei leis annadas 50. Aquela lei sariá la mòrt dau biais de viure dei barrutlaires.

 

Dins lo desert i a doas categorias de Bedoïns : aquelei qu’an acceptat d’anar viure en vila dins leis annadas 70 e aquelei que son restats. Aquelei d’aquí son quasi 60000 e vivon de  l’abaliment dei cabras e dau fedam. Un biais de viure aparat per Khalid Al-Amour que resta dins un vilatge amenaçat d’èstre prefondit. « Ma famiha resta aquí despuei mai de set generaciens, siam ben ente siam, e volèm restar aquí per aparar nòstrei valors. » Encuei trenta cinc vilatges bedoïns son agachats come illegaus per Israèl : per aquò an pus ges de servici public, ges de rotas, pas d’aiga, ges d’esclairatge, pas d’escòla, una vida en fòra, estent que lei Bedoïns son de cuitadans israelians. Thabet Abu Rass pensa que lo govern a dejà tirat son plan en refortissent l’identitat judieuva de l’Estat.

Encuei lei 200000 Bedoïns representan 30% de la populacien dau Neguev e tenon 5% dei tèrras. Lo projèct demeniriá l’espaci a mens de 2%. Doron Alenog coordòna lo projèct per lo premier ministre : « s’agís de tractar emè lei Bedoïns e de li donar de sòus ! » Mai l’ofèrta es limitada dins lo temps, un còp la lei votada. Bensai en 2014, lei Bedoïns auràn un an per acceptar ; a tèrme perdràn sei drets, en retorn lei terras saràn confiscadas.

Ne saber mai / En savoir +

Lo Cebier 135 – LA MUDANCA DAU CEBIER

Déc 18, 2013

Nòstra letra occitanista es arribada a la crosiera : pensar son  alargament e son refortiment coma tota publicacion que tòrna soscar a son desvolopament. Lo CEBIER dempuei abrieu de 1990 a gratat camin amé sei mejans pichòts per informar son lectorat e durbir lo talh d’ una informacion provençala critica e partejada. Sensa pretencion, ambé la participacion de collaborators bontós e un malhum minimòm de legeires actius.  Avèm fach nòstre travalh bi-mestriau amé nòstra consciéncia de sòcis que sabon pro que tot se ganha ò se perd dins la durada. E la durada se confond de còps que i a amé lo travalh a vista e a portada… Constat clarvesent que devèm faire.

Lo bilanç, l’avèm fach : contunhar ambé nòstrei cinq cents abonats e correspondents cada dos mes, tornar mandar una soscripcion cada dos ans (la darriera es tras que positiva), demandar de contribucions escrichas e d’informacions micro-regionalas que son pas totjorn en retorn çò qu’esperaviam ò tornar pausar la question de la premsa militanta occitanista d’ara amé son impacte locau-regionau e son biais de contactes pròpris ?

La causida l’avèm facha dins lo sens d’un alargament ambé la revista OCCITANIA-Volèm Viure al/au País qu’es lo periodic dau Partit Occitan. Non sensa remembrar nòstra revista deis annadas uèchanta, Occitània Encuei, qu’aviá seguit la mema dralha  de fusion ambé Volèm Viure Al País, l’organ dau moviment d’aquesta temporada, per despareisser au còp. Camin estrech de nòstra premsa benevòla a la tauvera…

Per faire lo ponch de nòstreis escambis ambé lei responsables d’OCCITANIA, vos asseguram que la causida non siguèt aisada. N’es estat discutit un protocòl d’acòrdi avans l’estiu :

  – Lo CEBIER  contunia sus siès a uech paginas dins la revista, amé la collaboracion de la còla actuala que desira s’alargar amé vautrei. Serà anonciat dins lo numerò de Genier de 2014.

  – Leis abonaments corrents son seguits per OCCITANIA fins qu’a l’agotament.  

  – Una formula Internet serà mesa a l’assai, en ligason amé lo site regionau de Region Provença. Veirem ben se la còla actuala es lèsta de prendre la seguida d’aquela formula nòva.

Tot aquò per vos dire qu’avèm pesat dins la negociacion per faire aqueste prètzfach dins  una cèrca consensuala per cadun dei sòcis de Region Provença, tant de sei legeires coma dei legeires d’OCCITANIA-volèm viure al/au país. L’escomessa deurà èstre confiermada.

Gramacejar totei lei legeires e correspondents que dempuei vint-e-tres ans an aduch sa pèira au clapier, a l’Ostau occitanista de Provença. Per anar cotria e contuniar.

                                                                                                           LO CEBIER

 

 

F Lo Cebier, la letra occitanista de Provença que vous lisez  depuis les années 90, continue son travail d’information et vous en donne plus ! 

A compter du prochain numéro, le n°136, votre journal préféré, sera intégré en pages intérieures dans la revue Occitania. Vous êtes abonné au Cebier, pas d’inquiétude ! Vous recevrez Occitania et retrouverez, avec les mêmes contenus et la même volonté de l’actuelle équipe de rédaction de vous faire partager informations, analyses et propositions, votre « jornalet provençau».

Vous lirez, sur 8 pages, vos rubriques habituelles et vous aurez, en plus, accès à tous les articles de la revue Occitania. Un bandeau sur la couverture d’Occitania annoncera, à chaque numéro, la présence du Cebier, page X. Il ne vous restera plus qu’à vous ruer sur votre lecture favorite !

L’équipe du CEBIER

Ne saber mai / En savoir +

Lo Cebier 135 – AUTA TENSION… L’EMBUT SOCIAU

Déc 18, 2013

Per comprendre la politica d’austeritat que tòrna de lònga ò una decision presa remisa en question, segur, lo coratge politic es pas au rendètz-vos : la politica a vista respond ai necessitats de la creissénça e de la sacro-santa competitivitat, mentre que de milierats d’emplecs son a de dispareisser dins de sectors industriaus. Rentabilitat, delocalisacions obligan. La cèrca de filieras novèlas es pas d’actualitat, nimai  la transicion energetica ! Adonc, gaire de davaladors nòus per un sauvetatge dau governament. E lei davalaires son elei au rendetz-vos. Amé ò sens Bonetas Rojas

Aqueste darrier episòdi ocupa l’avans-scèna : un sinhau a la frontiera entre revendicacions legitimas per l’emplec –regionau ò pas, coma de pertot-, e un mòde de produccion agricòla intensiu tancat dins una carriera bòrnia. Se l’i endralhan d’interès divergents : FNSA productivista, pichòts paisans e pichòts patrons, pichòts mestieraus que fan l’artima, comerçants, drecha extrema, regionalistas …, çò es lo pòble breton dins sa diversitat e sei contradiccions. D’agachar de plus pròchi,  de l’ecotaussa dins sa forma actuala, 20% dei somas perceupudas van vèrs lei societats privadas e lei doanas van còntrarotlar lei plus de 3,5T. Lo pichòt transpòrt locau serà penalisat, subretot en l’abséncia de fret ferroviari e maritim, franc dei societats d’autorotas que la taussa serà minorisada. Mai l’ecotaussa es pas qu’una talha de plus, siguèsse remandada  a 2014. Dins una region bretona pron enclausada, lo tractament  exagonau unifòrme  pòt explicar, en partida, lo braç de fèrre… Demòra una responsa a la transformacion locala dei produchs per l’agricultura bretona, una dei solucions possiblas, e la cèrca de transpòrts mens polluents. Es pas tot.

Lo jacobinisme subrecentralisat de picar mai. Sensa ponchejar leis epigòns de servici a la saussa chevenementista, lei sindicats an parlat de defensa dei salaris e de l’emplec  -çò es legitim-,  mentre que la revendicacion regionala exprimís una demanda de democratisacion dau Tot-Estat républicanista. De pas l’entendre, es refortir la logica presidencialista que lo gaulisme porgiguèt sus un platèu i a seissanta ans. Ne’n patissèm mai.

Se lo « drech au país » tòrna sota lei moviments sociaus, se la Region poncha per dire son existéncia, se l’ecotaussa fa bolegar de monde deis interès despariers e se lei aparaires de l’òrdre fossilisat se meton en travèrs, aqueste moviment sociau en camin va mai luench que la question de l’ecotaussa dins sa forma actuala. Car es totjorn la question centrala per nautrei : de l’ecotaussa a la reconoissença dei régions, avèm coma una escorcha de totei lei questions d’actualitat pausadas. L’ecotaussa es coma  la boita de Pandòra que degun pensava durbir e que mòstra  a contrario l’evidéncia de la proximitat territoriala.

                                                                                                                                

                                                                                                                  Gerard TAUTIL

Ne saber mai / En savoir +

Lo Cebier 134 – LA CELA, UN PROJÈCT COLONIAU

Oct 18, 2013

«   L’annonce faite par Philippe Gurdjian de construire un parc de tourisme d’affaires de 1100 ha, avec le concours d’investisseurs français et étrangers, dans le périmètre du futur Parc Régional de la Sainte-Baume est une véritable provocation. Ce Monsieur n’en est pas à son coup d’essai. Ne lui doit-on pas les Résidences-Hôtel de luxe du Circuit Paul Ricard ? Ce projet dévoilé par Var Matin, habillé d’un label « Agrotourisme et Passions », est une véritable insulte faite aux varois soumis aux effets de la crise économique et à la déprise agricole qui frappe durement le Var et notre Région provençale.

Les occitanistes de « Volèm Viure Au Païs », dans les années quatre-vingts, s’étaient déjà opposés, avec les habitants du Haut-Var et du Verdon, à l’implantation d’un centre de remise en forme à la Palud soutenu par des investisseurs allemands.

Le Partit Occitan saura faire front commun avec les élus hostiles à ce projet, les responsables du PNR Sainte-Baume, les syndicats agricoles, les associations de défense de l’environnement et les partis politiques qui prendront position contre ce projet néocolonial qu’on veut nous imposer. Celui-ci ne peut et ne doit pas avoir l’aval des responsables régionaux et départementaux sous prétexte de créations d’emplois pour les jeunes ! Combien de jeunes agriculteurs sont dans l’impossibilité de s’installer sur nos  terres nourricières? Le préfet du Var doit refuser ce type de projet qui va l’encontre de toute décision démocratique, du PLU local et de tout développement maîtrisé par les Varois. » Comunicat -5/8/13- (Un courrier  du POc/Var a été adressé au maire de La Celle).

            NB– Le maire de La Celle s’oppose farouchement à ce projet ; il appelle les maires ruraux à le rejoindre dans son opposition. Pour modifier le PLU, il faudrait que toute opposition locale et intercommunale se réalisât. Aussi, tout espoir de voir ce projet ne pas aboutir est en bonne route…Mais ne relâchons pas notre pression : responsables associatifs, élus, citoyens, manifestez votre opposition dans la presse et votre soutien au maire de La Celle.

Ne saber mai / En savoir +
Le site utilise des cookies pour son bon fonctionnement. En poursuivant l'utilisation du site, vous acceptez cette utilisation des cookies.
Accepter